Sûrement le paramètre le plus connu. La turbulence (notée "S") s'évalue en observant une étoile à fort grossissement. Il s'agit d'étudier l'aspect de l'étoile ou, pour les plus aguerris, sa tâche et ses anneaux de diffraction; figure d'Airy qui s'obtient lors d'une mise au point parfaite, à un grossissement minimum de 1,5x le diamètre instrumental.


Conditions d'observation

- Date, Heure, (TU pour Temps Universel ou HL pour Heure Locale), Durée de l'observation
- Lieu (Département), Altitude

- Transparence (T...), Mvlon... (UMI ou Z)
- Turbulence (S...)
- Pollution Lumineuse (P...)

- Vent (0, vent nul; 1, presque nul; 2, faible; 3, moyen; 4, gênant; 5, observation compromise) ,

Equipement

- Instrument, Diamètre/Focale, F/D

- Grossissement, Diamètre de champ

Observation

- Désignation de l'objet, Nature
- AD (Ascension Droite), Dec (Déclinaison), Constellation

- Hauteur sur l'horizon (H...)

Tubulence, ou Seeing

Télécharger l'intégralité de l'Echelle(112 Ko)
Les paramètres à noter
Reprenons tous les paramètres importants à noter lors de la confection d'un compte-rendu d'observation :

Pour vous faciliter la prise de notes sur le terrain, NGC a préparé une fiche permettant la prise rapide et complète

de toutes les informations nécessaires à un bon compte-rendu d'observation.

Vous pouvez la télécharger ci-dessous.

Télécharger la Fiche d'Observation(24 Ko)
Pour revenir au dessin accompagnant le rapport écrit, nous pensons qu'il est préférable de dessiner l'objet convoité après l'avoir étudié dans ses moindres recoins. Ainsi, vous pourrez tirer profit de vos observations pour reporter ensuite très précisément les détails et en faire apparaître d'autres.

Le dessin est totalement complémentaire de l'observation (mais il permet également de synthétiser ce que vous avez écrit). En effet, on peut trouver des informations sur le dessin qui ne sont pas dans le rapport d'observation et inversément !

Lorsque vous dessinez, votre oeil travaille d'une manière totalement différente que lors de l'observation en elle-même, ce qui l'amène à voir l'objet différement et d'en tirer d'autres renseignements alors invisibles. Il est donc très important de faire à la fois un rapport d'observation écrit et une représentation graphique de l'objet.



Voilà ! Vous savez tout concernant l'observation rigoureuse d'un objet ! Si vous parvenez à suivre tous nos conseils, vos observations se feront dans les règles de l'art !!

Remarques sur le dessin
Faire un Compte-Rendu d'Observation Astronomique


Un compte-rendu d'observation astronomique peut être vu comme l'ultime aboutissement d'une observation rigoureuse et complète. Le but étant de rassembler toutes les informations qui ont pu être collectées lors de l'observation et de les compiler en un court document afin de pouvoir l'inscrire dans un ensemble d'étude.

Une certaine standardisation est de rigueur pour rendre votre observation utile. Cela signifie que quiconque désirant accéder à votre compte-rendu puisse en extraire toutes les informations dont il a besoin. Pour ce faire, il faut que le compte-rendu en question soit doté d'un certain nombre de renseignements annexes bien définis permettant l'étude approfondie de votre observation et simplifier la comparaison avec d'autres semblables.


Les conditions d'observation


Le corps du compte-rendu sera constitué de l'observation en elle-même, accompagnée du dessin de l'objet, avec orientation et échelle. Mais avant cela, afin de permettre une étude objective et complète de votre observation il est primordial, nous disons bien primordial, de prendre le temps d'évaluer les conditions d'observation. Sans leur évaluation précise nous pouvons affirmer que votre observation, aussi intéressante puisse-t-elle être, restera totalement inexploitable pour toute étude approfondie.

Vous vous êtes sans doute rendu compte que beaucoup d'échelles de cotation existent, relativement différentes les unes des autres, que se soit au niveau du nombre d'échelons que du moyen d'évaluation. Pour notre part, nous avons décidé de nous calquer sur l'Echelle mise en place par toute l'équipe de Ciel Extrême. D'une part car celle-ci se trouve être très bien faite, réfléchie et efficace, et, d'autre part, afin de réaliser ce qui reste pour l'instant un rêve : parvenir à une entente optimum entre les astronomes et à une standardisation maximale de leurs rapports d'observation.

Si, au lieu de s'éparpiller dans des échelles de cotations personalisées, tous les observateurs pouvaient se calquer sur une échelle commune, l'étude du ciel se verrait beaucoup plus pratique et efficace ! Nous ne voulons pas dire par là que "notre" échelle est la "meilleure" ! Loin de nous cette idée saugrenue ! Nous estimons simplement que dans ce soucis de standardisation il faille partir du bon pied, en portant notre choix en fonction des avantages et inconvénients de toutes les échelles existantes. Ainsi, l'Echelle Ciel Extrême est sûrement loin d'être parfaite et toute remarque de votre part peut s'avérer constructive. Mais nous faisons suffisament confiance en les capacités et qualités des personnes ayant contribuées à sa mise en place pour vous affirmer qu'elle a été mûrement réfléchit et débattue avant d'être présentée dans toute sa splendeur. L'ensemble de l'Echelle Ciel Extrême est d'ailleurs téléchargeable en fin de page.

 


Transparence


La transparence du ciel (notée "T") se définie en mesurant la magnitude visuelle limite à l'oeil nu (Mvlon). Cela consiste à rechercher l'étoile la moins brillante accessible à votre oeil; habituellement dans la Séquence Polaire ("MvlonUMI") axée autour de l'Etoile Polaire, et parfois au zénith ("MvlonZ").

La séquence polaire a été mise au point afin de simplifier la recherche de la mvlon, mais rien ne vous oblige à l'utiliser ! Son avantage est qu'elle est visible tout au long de la nuit, toute l'année, et depuis tout l'hémisphère Nord. Et si vous l'utilisez régulièrement, vous finirez par la connaître par coeur !


Séquence Polaire

a
b
c
d
e
f
g
h
i
j
k
l
m
n
o
p
q
r
s
t
u
v
w
x
y
1,97
4,24
4,35
4,70
4,77
5,05
5,27
5,56
5,62
5,78
5,84
6,17
6,20
6,27
6,31
6,46
6,50
6,55
6,59
6,61
6,69
6,75
7,10
7,45
7,50


Les étoiles sont annotées d'une lettre. L'ordre alphabétique correspond à l'ordre des magnitudes. Ainsi, partez de l'étoile "a" (l'Etoile Polaire, soit dit en passant) et allez le plus loin possible dans l'alphabet ! La magnitude de l'étoile la plus faible détectée correspondra à mvlonUMI. A noter une relation presque toujours juste :

MvlonZ = MvlonUMI + 0,2

Une fois la magnitude limite définie, trouver la correspondance avec la transparence n'est pas bien compliqué :


T MvlonUMI MvlonZ
0
1
2
3
4
5
> 6,25
6,00 à 6,25
5,75 à 6,00
5,25 à 5,50
--
--
> 6,50
6,25 à 6,50
6,00 à 6,25
5,50 à 6,00
4,50 à 5.50
< 4,50


Pollution lumineuse


Cela peut paraître regrettable, mais étant de plus en plus présente sous nos ciels, son intégration dans les rapports se trouve désormais être indispensable pour juger au mieux de la qualité d'un ciel ! Malgré tout, la pollution lumineuse n'est pas qu'artificielle ! Il existe une autre "gêneuse", surtout lors de l'observation du ciel profond : la Lune !

Notée "P", la pollution lumineuse s'évalue uniquement dans la direction de l'objet observé. Si un halo s'élevant à 15° se trouve à l'opposé de l'objet et ne gêne en rien son observation, il est inutile de le noter.


P
Pollution artificielle
Equivalent naturel
0
--
--
1
Aucune, ou suffisamment faible pour n’avoir aucune incidence sur l’observation de l’objet
Nouvelle Lune
2
H = 15°
Lune < 3 jours
3
H = 45°
Lune à 5 jours
4
Ciel de banlieue, aucune partie épargnée (mais l'ensemble de la Petite Ourse reste visible)
Pleine Lune
5
Ciel de Centre Ville
--

"H" = hauteur du halo lumineux sur l'horizon